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Que devez-vous sacrifier pour apprendre une langue ?

  • Photo du rédacteur: James Batchelor
    James Batchelor
  • 10 sept.
  • 3 min de lecture

Chaque mois de septembre, la rentrée apporte une nouvelle énergie. Beaucoup décident de se lancer dans un projet : apprendre une langue, s’inscrire à la salle de sport, changer de carrière. Mais voilà la vérité : la motivation seule ne suffit pas. Pour progresser réellement, il faut faire de la place. Et faire de la place signifie faire des sacrifices.


Alors la vraie question est : que devez-vous sacrifier pour apprendre l’anglais ou le français ?


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Le mythe du progrès sans effort

On imagine souvent qu’apprendre une langue peut s’intégrer facilement dans notre vie quotidienne. Quelques minutes sur une application, un podcast de temps en temps, et la fluidité viendrait toute seule. Mais ce n’est pas le cas. Le vrai progrès demande des efforts, et les efforts impliquent presque toujours un sacrifice. Si vous ne renoncez à rien, vous n’avancez probablement pas.


Mon histoire : apprendre le français

Quand je suis arrivé en France depuis le Texas, je savais que mon défi n’était pas seulement la grammaire ou le vocabulaire. C’était les gens. Tout le monde voulait me parler en anglais. Et pour eux, c’était plus simple.


Mon sacrifice était simple mais difficile : je refusais. Chaque fois qu’on me parlait en anglais, je répondais en français. Ce n’était pas toujours confortable, mais cela m’obligeait à rester dans la langue.


Il y avait d’autres sacrifices aussi. Ce n’était pas évident pour un Texan de venir vivre en France, mais j’ai cherché des solutions à chaque obstacle. Je savais également que j’avais besoin d’immersion, alors j’ai rejoint des associations — parfois autour de causes qui me tenaient à cœur, parfois autour du sport. Chaque fois, j’abandonnais le confort et la familiarité pour quelque chose de plus difficile mais de plus précieux : vivre le français au quotidien.


Mon histoire : la santé et le sport

Le sacrifice n’a pas seulement fait partie de mon parcours linguistique, il a aussi été central dans ma santé. Je vis avec des problèmes de santé chroniques, et je savais que je devais faire du sport régulièrement. Mais je n’étais pas fan des sports individuels, et aller à la salle de sport me semblait être une corvée.


C’était facile de trouver des excuses : je n’ai pas le temps, je commencerai demain, je suis trop fatigué. Pendant des années, ces excuses ont dominé, et ma santé s’est dégradée.


Le déclic est venu quand j’ai enfin accepté que je devais sacrifier. J’ai abandonné les excuses, et j’ai aussi abandonné certains moments de loisirs. Je me suis fixé des défis — d’abord une semaine, puis un mois — et j’ai cherché des ressources : un coach, des médecins, des accompagnateurs. Ce n’est que lorsque j’ai accepté ces sacrifices que j’ai commencé à progresser.


Conseils pratiques pour les apprenants en langues

Le même principe s’applique à l’anglais ou au français. Si vous suivez l’une de mes formations CPF d’anglais à Vincennes, vous découvrirez vite que le progrès arrive quand vous dégagez du temps pour pratiquer.


Si vous utilisez mes outils de formation à distance en E-learning ou que vous suivez mes cours particuliers d’anglais, la clé n’est pas seulement d’assister aux cours : c’est de sacrifier certaines habitudes pour garder votre objectif au premier plan.


Parfois, cela signifie choisir ma formation d’anglais avec le CPF plutôt qu’une autre activité, ou s’engager dans des cours d’anglais à Vincennes même quand votre agenda est déjà chargé. Ces petits sacrifices constants transforment un projet en véritable réussite.


Le sacrifice n’est pas seulement une perte. C’est la preuve de l’importance que vous accordez à votre objectif.


À la rentrée, tout le monde est motivé. Mais ceux qui réussiront sont ceux qui feront de la place, qui sacrifieront le confort, qui feront de la langue une vraie priorité.


En tant que professeur d’anglais à Vincennes, je le constate chaque jour : mes étudiants qui réussissent sont ceux qui font le choix conscient de donner la priorité à leur apprentissage.


Alors posez-vous la question : si vous n’êtes pas prêt à sacrifier quelque chose, est-ce que votre objectif est vraiment important pour vous ?


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